Ce circuit est ainsi dénommé car, selon une légende colportée par la tradition orale, un géant plié en 7 serait enterré sous la butte (le Mont) qui domine l'ancien moulin de l'Aa.
Chemin de randonnée pédestre de 15,7 km (4h) ouvert aux VTT, entièrement balisé (flèches avec rectangle jaune). Ce chemin dont le départ est sur la place au centre du village fait le tour de presque tous les hameaux de Wavrans. Il est possible à tout moment de quitter ce circuit pour revenir vers la place et écourter ainsi votre promenade.
Départ : Place de Wavrans sur l'Aa.
En tournant le dos à la salle des fêtes, quitter la place par la droite, puis prendre tout de suite la première rue à droite (rue de Wilbedingues) sur quelques centaines de mètres.
A la première fourche, prendre le chemin de terre à droite (chemin de la Basse Voie). Il dessert des pâtures entourées de haies, puis des champs ouverts. Il se peut qu'après les pâtures, le chemin soit labouré ou cultivé. Continuer quand même dans les traces des roues de tracteur … Ca monte ! Se retourner de temps en temps pour admirer le village au creux des collines.
En haut du plateau, on débouche sur un autre chemin de terre (chemin rural n°3). Continuer tout droit sur une cinquantaine de mètres. On arrive sur la route goudronnée à l'entrée de Campagnette (voie communale n°3). Prendre à droite, puis cent mètres plus loin, à gauche. Nouveau chemin de terre dit chemin de Campagnette qui passe derrière les fermes et habitations de ce hameau.
Ne pas aller jusqu'au bout de ce chemin, mais prendre à gauche : petit chemin (surtout fréquenté par les vaches!) dénommé rue à Car.
On débouche sur une route goudronnée (voie communale n°8). Prendre à gauche, puis au carrefour, encore à gauche (voie communale n°3), et quelques dizaines de mètres plus loin, à droite : petit chemin entre une ferme et une habitation. Ça descend...
En bas de ce chemin, on arrive sur un autre chemin herbeux (chemin des galleux). Prendre à gauche. On va quitter Campagnette.
On retrouve le chemin rural n°3 (chemin de Campagnette à Wilbedingues). Prendre à droite. Ca descend … puis ça monte !
À l'issue de la longue montée, on débouche sur la voie communale n°6 au hameau de Wilbedingues. Prendre à droite.
Traverser la D225. On arrive au hameau du Plouy. Prendre à gauche avec la D225E.
À la sortie du hameau, prendre le premier chemin de terre à gauche (chemin rural du Plouy). On redescend sur Wavrans.
A proximité des premières maisons, prendre à droite (chemin rural des Ardalles). Ça remonte !
On débouche sur la voie communale n°7 du Plouy à Assinghem. Prendre à gauche. Ça descend...
On arrive sur la D192. On retrouve le goudron. A droite, puis tout de suite à gauche. Attention en traversant ! On est au hameau d'Assinghem.
On descend vers l'Aa (rue du Moulin), on passe le pont, on longe le cours d'eau (rue du Beau Rivage), puis on prend la première à droite (chemin rural d'Assinghem à Saint-Omer) et la rue du gouttoir à gauche. Ça monte ! On retrouve le chemin de terre.
En haut de la montée, prendre à gauche (chemin rural de Védringhem à Saint-Omer). Superbe panorama sur la gauche !
Au prochain croisement, continuer tout droit (chemin rural du Mont à cheval).
On débouche sur une route goudronnée (voie communale n°5 de Wavrans à Saint-Omer). Prendre à droite. Ça monte ! La route se transforme bientôt en chemin de terre.
Au prochain carrefour à quatre voies, descendre sur la gauche (chemin rural de la vallée de Saint Omer). (Ne pas prendre le chemin le plus à gauche, le plus fréquenté, mais de préférence le chemin parallèle plus à droite, plus tranquille et plus pittoresque). On redescend vers le village. On admire une dernière fois le panorama.
En bas de la descente, prendre tout de suite à droite (rue du Vert Gazon). On est dans la vallée sous les Monts.
Après quelques dizaines de mètres, emprunter les quelques marches et escalader le talus sur la droite et suivre le chemin qui longe la clôture de la réserve naturelle volontaire de Wavrans.
On redescend un peu plus loi sur le chemin rural d'Elnes à Wavrans (rue du Vert Gazon). Prendre à droite
On progresse dans le sous-bois, puis on prend 2 fois à gauche (attention de ne pas rater la bifurcation !) pour revenir sur Wavrans en empruntant l'ancienne voie ferrée (ligne Anvin-Calais). Suivre cette voie (c'est une longue ligne droite) jusqu'au bout (ferme au hameau de Védringhem).
On débouche sur le chemin rural de Védringhem. Prendre à droite pour rejoindre la route goudronnée (voie communale de Wavrans à Védringhem).
Passer le pont, prendre à droite, puis après le virage, prendre le chemin à droite qui longe l'ancienne papeterie Avot (chemin rural n°1 de Wavrans à Védringhem, dit « La Reulette »). On suit le cours de l'Aa.
On arrive dans le village. Laisser le pont à droite et continuer tout droit (rue de la Halte).
Prendre la 2ème rue à gauche (rue de l'Église), puis à droite pour revenir sur la place.
Il est fléché à partir d'Elnes, au bas du lieu-dit La Pourchinte, et de Wavrans sur l'Aa. Il se situe en vallée de l'Aa, à 14km de Saint Omer.
GENERALITES : (Tenez les chiens en laisse, ne quittez pas les chemins, ne cueillez rien !)
Les pelouses recouvrant ces coteaux sont des espaces d'une très grande richesse écologique. Cette promenade a été aménagée pour que vous puissiez les découvrir dans les meilleures conditions. Vous rencontrez sur votre chemin des bornes numérotées, illustrées par un genévrier. Chacune de ces stations est commentée ci dessous.
Emprunter courageusement le petit sentier qui passe au dessus de la carrière… Échauffez-vous ! La montée est rude !
[1] UN COTEAU DE CRAIE
Ce coteau a été taillé dans la craie de l'Artois par l'Aa qui était alors un fleuve beaucoup plus important que celui qui maintenant serpente en bas. Contrairement aux plateaux et vallées qui ont été peu à peu recouverts de limons, ces coteaux ont gardé leur affleurement crayeux du fait de leur forte pente. Dans la carrière où l'on extrayait la craie pour amender les champs, il y a de nombreux restes d'organismes marins. Ces fossiles prouvent que la mer était présente ici à l'époque du Crétacé (- 100 millions d'années).
En suivant l'itinéraire, vous continuez votre montée à travers le coteau, parmi les genévriers.
[2] AUTOUR D'UN GENEVRIER
C'est le seul conifère indigène de notre région (pins et sapins ont été introduits par l'homme). Petit arbuste typique des pâturages extensifs des coteaux, vous le repérerez facilement de loin se profilant droit et sombre en petit bouquet ou solitaire. Sa baie sert à aromatiser le genièvre, le gin, la choucroute. Elle est aussi médicale. Regardez : certains genévriers ont des fruits, d'autres non. Les fleurs mâles se développent sur certains genévriers, tandis que les fleurs femelles qui se transforment en fruits s'épanouissent sur d'autres pieds. On dit que c'est un arbuste dioïque.
Rattrapez la route en traversant le champ et avant de terminer votre montée, retournez-vous pour regarder le paysage.
[3] VUE PANORAMIQUE DE LUMBRES
La montée de la Pourchinte vous offre un point de vue exceptionnel sur la ville de Lumbres. Repérez les principales routes, les industries (la papeterie, la cimenterie et sa carrière), la cité, les petits immeubles… et aussi les vieilles maisons, l'église, la rivière, les zones balisées.
[4] LE SITE ARCHEOLOGIQUE
Ce plateau qui surplombe la vallée était occupé à l'époque néolithique (2500 ans avant J.C.) Si vous avez le bon coup d'œil, vous trouverez au bord du champ un éclat de silex, vestige de taille d'outils préhistoriques. Ces éclats présentent des traces qui permettent de les reconnaître ! Ils ont été détachés d'un galet de silex par percussion avec un autre gros silex : le percuteur.
N'entreprenez pas de recherches à travers les champs qui sont des propriétés privées. Respectez les cultures.
[5] LA DYNAMIQUE DE LA VEGETATION
Le sol essentiellement crayeux des coteaux ne permet qu'à certaines plantes de se développer. Ce sont notamment les très belles orchidées. A l'endroit où vous vous situez actuellement, l'embroussaillement gagne, certaines graminées comme le Brachypode, les arbustes (Prunellier, Genévrier) et les arbres (Frêne,Hêtre) tendent à remplacer la flore exceptionnelle des coteaux. Pour préserver les pelouses calcaires et donc maîtriser l'embroussaillement, les gestionnaires des coteaux se sont inspirés de méthodes ancestrales comme le pâturage des moutons qui permet d'entretenir les pelouses. Vous pourrez les observer en faisant un petit crochet vers la Réserve Naturelle de Wavrans et Acquin-Wesbécourt.
En chemin vous apprécierez l'étonnante variété de petites plantes qui fleurissent parmi les herbes folles. Communes ou très rares, ces fleurs sauvages offrent couleurs et senteurs au paysage, pollen et nectar aux insectes. Sachez les appréciez sans les cueillir : vous permettez à d'autres promeneurs d'en profiter également.
[6] LE PAYSAGE DE LA VALLEE D'ELNES ET DE WAVRANS
Admirez la grande ferme-manoir près de la rivière. (matériaux). Comparez ce paysage rural avec celui de Lumbres. Les zones balisées se situent dans le fond des vallées, les pâtures en bordure de ces vallées et les champs sur les hauteurs. Ceci est dû aux qualités du sol de plus en plus limoneux quand on s'approche du lit de la rivière. L'origine du château d'Elnes remonte au XIVe siècle. L'habitation est en pierre taillée et en ardoises, matériaux nobles tandis que les dépendances utilisent des matériaux plus humbles : silex, torchis, tuiles, briques.
[7] LA VIE SECRETE DE LA PELOUSE
Asseyez-vous dans les hautes herbes et attendez… Regardez, sentez, écoutez. Découvrez la nature d'un œil de lilliputien. Quelle vie intense ! La jolie zygène rouge et noire est posée par ici. Son corps renferme une substance toxique, mais ses couleurs vives avertissent ses prédateurs du danger de la consommer. Et regardez ce gros bourdon qui s'égare sur une orchidée mimétique; on pourrait croire qu'il a reconnu en elle une partenaire pour s'accoupler. Entendez-vous striduler les criquets ? Savez-vous que c'est en frottant le fémur des pattes postérieures sur les ailes que les mâles, uniquement, jouent la sérénade à leur campagne !
[8] LA RESERVE NATURELLE DE WAVRANS
Sur ce site, la commune a décidé de préserver la flore. Afin d'empêcher l'embroussaillement, des moutons y broutent l'herbe et les jeunes pousses d'arbustes. Ils favorisent ainsi la floraison des orchidées.
Revenez sur vos pas pour continuer la boucle.
[9] LES PASSEREAUX DES FOURRES
Tout le long de ce chemin, qui suit le bas des monts, une multitude de petits passereaux vous accompagneront dès le mois de mars. Vous apercevrez certainement le mâle de la Linotte mélodieuse au front et à la poitrine rouges. Lui seul chante. Il a souvent des couleurs plus vives que la femelle. Si le Bruant jaune croise votre chemin, sachez le reconnaître à sa tête et son ventre jaunes.
[10] ELLE EST L'AA
On doit l'existence du coteau que vous venez de visiter à cette modeste petite rivière originaire de Bourthes, dans le haut pays d'Artois. Elle a la chance ici d'avoir gardé son cours naturel « méandrinant » lentement parmi les pâtures humides. Elle qui servit jadis à faire tourner les moulins à papier, reste aujourd'hui un agréable petit fleuve champêtre. L'Aa est classée rivière de 1ère catégorie, c'est à dire qu'elle présente des conditions idéales pour la truite : assez large, mais peu profonde, courant assez large, mais peu profonde, courant assez important, bonne oxygénation de l'eau.